Grande nouvelle : dans la bataille des retraites, les députés ont également été affectés. Leurs retraites seront rabotées de 8 % à partir de 2011. Mais que valent réellement ces 8 % à l’échelle d’un député ? Un treizième mois de retraite, voilà tout…

Face aux combats du peuple pour garder une retraite digne de ce nom, plus juste, permettant de vivre convenablement le restant de ses jours, cette nouvelle est quelque peu déroutante. Une question se pose : que faut-il faire pour être sur un pied d’égalité ?

Or, on peut recenser trois grandes situations. D’abord, les personnes en grande difficulté, non imposables, qui essaient de vivre correctement et de boucler chaque fin de mois. Sans les aides de l’Etat, ces familles ne tiendraient pas la route. Malgré tout, leur train de vie reste précaire.

Ensuite, cette classe moyenne, coupable de gagner plus que les précédents, mais elle non plus ne vit pas au dessus de ses moyens. Cette classe ne reçoit aucune aide de l’état. Son niveau de vie ne cesse de reculer mais ses impôts d’augmenter sous prétexte que ces membres disposent d’un salaire médian (1 200 euros). Mais qu’appelle-t-on classe moyenne aujourd’hui ? C’est une classification floue, car ses conditions de vie tendent également vers la précarité. Petit rappel : le Smic est à 1343,77 euros, très souvent il ne permet plus de vivre décemment avec le prix du logement en constante hausse. Ce terme de classe moyenne est totalement absurde dans le contexte actuel !

Enfin, il y a cette classe aisée, riche, dont nos politiques sont en grande partie le corps. Ces derniers ne connaissent pas la crise, et semblent y « survivre » sans grande contrariété. Aucune inquiétude, car un seul mandat suffit à assurer leur retraite. Je cite : « Une allocation vieillesse de 1 500 euros nets pour cinq ans de mandat et de 6 000 euros après vingt ans de mandat. Ce système permet d’atteindre 37,5 annuités en 20 ans. » (Source : Le Figaro).

A croire que l’on taxe nos malheureuses classes moyennes pour assurer le quotidien de nos politiciens mais également leur repos qui semble de droit bien mérité et couteux !

En France, il ne faut pas être trop pauvre, ni moyen. Il faut être riche mais attention : dans la classe politique, car il y a plus d’avantages que d’être une grande fortune de France. Demandez à Liliane Bettencourt ce qu’elle en pense…

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