Une dizaine de Reporters citoyens ont rédigé le contenu de « Paroles de sans voix », journal de huit pages publié le 27 mars 2012 en supplément de la plupart des quotidiens nationaux et régionaux. Les plus pauvres ont ainsi pu se faire entendre de près de quinze millions de lecteurs : un record ! Le débat continue sur le site Paroles de sans voix.

A l’occasion de l’élection présidentielle, la plupart des quotidiens nationaux et régionaux ont accepté de publier la deuxième édition de « Paroles de sans voix », supplément proposé par Amnesty International France, ATD Quart Monde et le Secours Catholique (qui rééditent ainsi une opération déjà menée en 2007). « Faire changer le regard porté sur les plus pauvres et les exclus, interpeller les candidats à la présidence de la France sur leurs conditions de vie, les pousser à prendre position sur nombre de situations qui font scandale : c’est pour nous toute l’ambition de Paroles de sans voix », déclarent les présidents des trois associations à la « une » de ce journal de huit pages.

Ce journal permet à ceux qui ne sont pas entendus de témoigner sur leur combat au quotidien pour une vie digne en présentant des initiatives développées partout en France notamment autour de l’accès au logement, aux soins ou à l’éducation et de l’asile. « J’ai tellement l’impression de crier au fond d’une forêt, au bout, tout au bout d’un chemin boueux où l’on relègue ceux que l’on ne veut pas voir, pas entendre. Enfin, aujourd’hui, on nous donne la parole, à nous les pauvres », écrit Marie-France Zimmer, éditorialiste du journal.

Illustré par le dessinateur Jul, « Paroles de sans voix » a été rédigé par les jeunes Reporters Citoyens, qui ont ainsi touché près de 15 millions de lecteurs ! « Partout nous avons rencontré des “sans-voix” qui arrivent à être engagés et actifs. Et qui se posent des questions profondes pour tenter d’aller à la racine des problèmes », racontent-ils dans un texte-témoignage après cette expérience. Ce sont eux aussi qui alimentent le site Internet créé pour l’occasion.

L’opération a été coordonnée et soutenue financièrement par l’Association Georges Hourdin.

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