Dans le cadre d’un partenariat avec la revue trimestrielle Altermondes, une dizaine de Reporters citoyens ont assuré la couverture quotidienne du Salon des solidarités, du 4 au 6 juin 2010, au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Retrouvez ici quelques-uns de leurs articles et téléchargez les différentes éditions de ce quotidien. A la rencontre des acteurs de la solidarité, en France et ailleurs.
EDITO: La une du 4 juin 2010
“Un quotidien, une équipe ! Le Salon des Solidarités ouvre ses portes pour trois jours d’échanges et d’intenses activités. Pour en rendre compte, une équipe de journalistes Reporter Citoyen et Atelier DAWA se mobilise autour d’Altermondes et de L’Avisé pour vous proposer chaque jour, comme son nom l’indique, Le Quotidien“
Par David Eloy – Altermondes
Etre solidaire est important, agir solidaire l’est tout autant. C’est ce que font d’ailleurs chaque jour les organisations de solidarité internationale, en portant secours aux plus démunis, en appuyant les populations du Sud qui veulent (re) construire leur avenir, défendre leurs droits, en sensibilisant les populations du Nord à ces réalités et à la nécessité de changer leurs comportements, en imaginant, enfin, des alternatives concrètes. La solidarité n’est pas une, elle est multiple. Dans les formes qu’elle prend, dans les acteurs qu’elle mobilise, dans les publics qu’elle touche. Le Salon des Solidarités en rend compte par la diversité des exposants qu’il mobilise et par la diversité des publics qu’il rassemble. Altermondes et L’Avisé se sont associés pour rendre compte de la richesse de ce salon en réalisant chaque jour ce journal, Le Quotidien. Et comme la solidarité n’est pas la chasse gardée des organisations de solidarité internationale, ce sont dix-neuf jeunes, de Bobigny, de Boulogne-Billancourt, de Créteil et de Stains, formés à l’écriture journalistique, qui vont parcourir le salon et vous proposer leur regard sur ce monde en effervescence. Guettez le Quotidien chaque matin !
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A la Unedu 5 juin 2010
“3e saison du Salon“
Par N’Fanteh Minteh – Reporter Citoyen
Pour le premier jour du Salon, les exposants sont dans les starting blocks pour accueillir les premiers visiteurs qui arrivent progressivement.
Le Salon est sur le point d’ouvrir. Effervescence chez les exposants, une dernière affiche à coller, un dernier carton à installer. Fébrilité aussi chez les organisateurs. Une machine à café, une imprimante, un diable, les bénévoles sont sollicités tous azimuts. Ouverture du Salon à 13h, tous se tiennent prêt à accueillir les visiteurs. Leur arrivée est timide. « Je suis à la recherche de mon ami, il est exposant. Il m’a invité à venir ». Perdue mais pas stressée, la jeune femme se promène tout en faisant la découverte d’associations. Enchantée de voir des stands complets et variés, son égarement l’amène de surprises en surprises.
Plus loin, une étudiante assise sur un banc, lit le guide. « Je ne sais pas où aller, il y a trop de stands ». A la recherche d’une expérience humanitaire, elle décide alors de « cibler » certaines associations. Après trente minutes de retard, les discours d’ouverture débutent. Se succèdent à la tribune Georges Serres, du ministère des Affaires étrangères et européennes, Jean-Daniel Baleo de la Région Île-de-France, Pierre Schapira, adjoint au Maire de Paris et Catherine Bonneau de l’AFD. Malgré une chaleur presque estivale, l’écoute est attentive et silencieuse. En fin de journée, le verdict tombe : 2924 personnes sont venues au Salon. Mieux qu’en 2008 !
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A la Une du 6 juin 2010
“Pour tous les âges“
Par Soraya Agudo – Atelier DAWA
Espace garderie mais aussi d’éveil. A tour de rôle, les associations du Salon se relaient pour proposer des activités. Hier après le jeu de l’oie, un concours de dessins était proposé. Une véritable sensibilisation à la solidarité pour les plus jeunes.
A l’Espace Eveil à la solidarité, un lieu d’accueil où des associations présentes sur le Salon peuvent proposer des animations pour les plus jeunes, Juan, six ans et James, huit ans font une partie de jeu de l’oie santé. Alimentation, handicap, contraception… A chaque case du jeu de l’oie, proposé par l’association Gaillon-Cameroun, une image donne l’occasion à l’animateur de parler du sujet aux enfants.
«Les jeux proposés ont pour objectif de sensibiliser les plus jeunes à la solidarité», explique Micheline, aide soignante et bénévole de l’Espace Eveil, qui veille pendant les trois jours à ce que tout se passe bien. Au milieu de cet espace, un autre enfant regarde «Il était une fois», une vidéo sur le commerce équitable. Plus loin, Ichmaya, quatre ans, dont la maman tient un stand préfère, quant à elle, dessiner seule sur une petite table. Cet Espace Eveil est destiné aux enfants de 4 à 12 ans pour laisser les parents, qu’ils soient exposants ou visiteurs, participer au Salon. C’est aussi ça la solidarité !
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A la Une du 7 juin 2010
“Climat : adapter et atténuer“
Par Justine Le Cor – Reporter Citoyen
Le réchauffement climatique est connu comme la problématique majeure de ce début de siècle. Mais c’est également un défi pour les ONG qui doivent adapter leurs programmes sur le terrain. Ces enjeux ont été au coeur d’une des conférences du dernier jour du salon.
Les organisations de solidarité internationale doivent faire preuve d’ingéniosité pour développer des programmes conciliant climat et développement. Elles développent ainsi des projets «d’atténuation» et des projets «d’adaptation», le premier se concentrant sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, le second sur la préservation et l’accès aux ressources, notamment en eau.
Célia Gautier, du GRET, nous explique que les populations «vulnérables» sont celles qui ont «de faibles capacités à faire face à des chocs, crises ou grandes variabilités de climat, que ce soit au niveau économique, géographique ou social». Ce sont donc vers ces populations que se tourne l’action du GRET et de ses semblables, et certains programmes de développement existant ont naturellement évolué pour inclure le problème climatique. Par exemple, le «projet d’appui aux petits producteurs de bambou du Vietnam» qui se concentrait sur la protection des ressources forestières et favorisait des créations de revenu inclut aujourd’hui cette question en utilisant les déchets de bambou comme source de combustion propre, renforçant ainsi l’efficacité énergétique de cette zone, et diminuant la vulnérabilité de sa population.
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L’équipe de bénévoles que vous avez peut être croisée si vous étiez sur le salon.
